Les produits S.J.B. sont excellents, mais on ne vous apprend rien en vous disant ça. ;) (Si vous n’en avez jamais goûté, allez vous en chercher, et ça presse!!)
Il se peut que vous ne connaissiez pas l’histoire de Simon de l’Est (Simon Jodoin Bouchard, de son vrai nom), le créateur des délicieuses sauces et marinades sèches S.J.B. BBQ. Notamment, le fait qu’il a ouvert sa propre cantine, Chez Simon Cantine Urbaine, sur la rue Hochelaga, à Montréal, cette année!! « Whaaat!? »
Saupoudrez vos épices S.J.B. sur votre « pop corn » et préparez-vous à en apprendre beaucoup!
- Comment votre amour pour le BBQ s’est-il développé?
Elle s’est simplement développée au moment où j’ai acheté mon premier fumoir, en 2014, soit un peu en même temps que BBQ Québec préparait son entrée dans la région de Montréal. Au fil du temps, j’ai développé mes propres sauces et mon amour a grandi davantage.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à créer vos propres produits?
À l’époque, y’avait rien sur le marché vraiment… J’ose dire que j’étais pas mal le premier, ou du moins, dans les premiers, à sortir mes propres sauces BBQs à l’américaine. Il y avait quelques Québécois qui le faisaient, mais vraiment à l’américaine, avec un logo avec une tête de cochon et des mots anglais comme « Sweet and Spicy », je crois que j’étais pas mal dans les premiers.
- Quel est le parcours que vous faites lorsque vous décidez de créer une nouvelle sauce ou marinade sèche?
Tout dépend de ce que je vois sur le marché. Après, j’y vais aussi avec mes coups de cœur. Par exemple, je faisais de la cuisine « jerk » depuis des années chez moi, donc c’était normal qu’éventuellement je sorte un « jerk ». Après, quand on parle de « jerk » ou de piri piri, ça reste du BBQ, mais moins conventionnel.
J’y vais avec ce que j’aime; je ne sors pas toujours des « rubs » ou des « glazes » américains classiques. Si j’ai envie de sortir un piri piri, je le fais, mais c’est sûr qu’à la base, mon inspiration est très américaine.
- Qu’est-ce qui rend les produits S.J.B. uniques?
Je dirais que la seule chose qui peut rendre mes produits uniques un peu, c’est que j’ai été dans les premiers à en sortir, que j’ai fait ma place en gagnant plusieurs prix… Ce sont de bons produits qui sont sur le marché depuis plusieurs années; mon nom est fait au Québec.
- Avez-vous un produit S.J.B. préféré?
Ouais, en fait, la marinade Jerk et la sauce de Compétition se chevauchent. Ce sont deux produits qui sont vraiment « coup de cœur » pour moi.
Du « jerk », je cuisine ça depuis longtemps et la marinade Jerk m’a pris du temps à développer.
Sinon, la sauce de Compétition, c’est le coup de cœur de tout le monde; elle se démarque vraiment par son petit goût poivré. À la base, la sauce de Compétition a été utilisée en compétition de barbecue, et pas juste ici, au Texas et un peu partout aux États-Unis, même au Missouri, donc elle a fait ses preuves.
- Comment ça se passe en compétition? Comment vous démarquez-vous?
Depuis 2019, y’a rien qui se passe à cause de la Covid, donc moi, personnellement, j’ai arrêté de faire des compétitions, parce qu’être deux ans sans compétitionner et retourner là-dedans après, c’est « rough ».
Sinon, ce qui ME démarque, ce sont mes produits et ceux de qui j’ai appris. En 2017, par exemple, un de mes amis, Clinton Ullman, m’a donné toutes ses techniques pour faire de la « brisket ». Autrement, je fais aussi des essais-erreurs…
- D’où l’intérêt d’ouvrir votre propre cantine est-il venu?
Sur un coup de tête, comme un peu pour tout. *Rires.* Toute ma vie est basée sur « flipper » un 30 sous…
Il y avait un local dans Tétreaultville que j’aimais bien et ça faisait longtemps que je l’avais vu. Je disais à ma copine « Si j’ouvre un resto, c’est là! ». Puis un jour, j’avais besoin d’un nouveau défi, mais les proprios ne voulaient pas vendre. La Covid est arrivée par après et, finalement, ils ont dit oui et, en dedans de 24 heures, nos papiers étaient signés et notre poignée de main était faite : moi et un ami on achetait leur local.
- Quel genre de repas servez-vous à votre cantine et en quoi se distinguent-ils de ceux des autres cantines?
On sert du « fast food ». C’est une cantine très américaine avec des « chili cheese fries », des « loaded fries » (des frites avec du queso)… Y’a pas de pogo ici. Même nos hot-dogs ne sont pas conventionnels; ils sont faits avec une saucisse aux jalapenos fumés et au cheddar.
La qualité des aliments est ce avec quoi on se distingue. Tout est fait maison — y’a pas de sucre en poudre qui rentre ici! — et on utilise des viandes fraîches du jour.
J’aime aussi incorporer des produits S.B.J. dans les repas à la cantine. Par exemple, il y a des épices Brisket S.J.B. sur les frites qu’on sert au resto.
- À quoi est-ce que les gens doivent absolument goûter à votre cantine?
Le « smashed burger »! Les gens se déplacent pour ça, principalement. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai créé un « buzz » avec ça.
Avec mon « background » S.J.B. les gens s’attendaient à ce que j’ouvre un resto, puis, une fois que ça a été fait, le monde s’est mis à parler du « smashed burger » et ça a créé un très grand engouement au Québec.
- Dans 5 ans, comment est-ce que la cantine Chez Simon aura évolué, selon vous?
Honnêtement, je ne le sais pas. Je verrai où la vie va me mener.
- Quels sont vos plans pour la prochaine année (pour S.J.B. et la cantine)?
Des nouveaux produits et des nouveaux items sur le menu. À suivre!
Si jamais vous voulez essayer des produits S.J.B. nos conseillers en boutique ou sur notre site web pourront vous recommander les produits qu’il vous faut! Également, il vous est possible d’aller manger directement à la cantine de Simon si vous désirez essayer ses repas extraordinaires; il y a 24 places et la cantine est ouverte 5 jours par semaine, de 11 h à 20 h et de 11 h à 19 h le dimanche.
Pour y faire un tour, dirigez-vous au 8517 rue Hochelaga, à Montréal (Québec)!