Avec les différents courants de pensée entourant l’alimentation, il va sans dire que le végétarisme et le véganisme ont pris de la place dans les dernières années. Ce n’est toutefois pas parce qu’on en entend parler qu’on y adhère, mais ça nous présente différentes (voire de nouvelles) options.
Parce que « BBQ » semble parfois égaler viande (c’est faux, « BBQ » égale plutôt mode de cuisson extérieur qui donne des résultats savoureux lorsque la cuisson est maîtrisée) et qu’on travaille dans un environnement 100 % BBQ, les gens sont parfois étonnés de savoir qu’on a des végétariens dans nos équipes. Et pourtant! Dieu sait que l’équilibre vient de la complémentarité des gens, que les idées qui se cognent donnent d’excellents résultats et que nous devons avoir une bonne représentation des styles alimentaires pour considérer l’ensemble des passionnés du BBQ.
Étant mariée à un homme qui mange de la viande pratiquement 3 fois par jour, j’avoue que j’ai senti un jour un fort appel pour un équilibre alimentaire qui me rejoignait davantage. (Fait cocasse, à une époque de nos vies où l’on ne se connaissait pas, Max et moi avons chacun eu nos années de végétarisme, chacun de notre côté, à peu près en même temps.)
Le flexitarisme est un mode alimentaire qui considère le végétarisme, la flexibilité et autorise la viande. (Pour ma part, j’ai zéro intention de me priver de viande, j’aime simplement regarder les options protéinées qui s’offrent à moi dans leur ensemble et considérer les différents choix plutôt que d’emblée, aller chercher ma protéine dans la viande.) Pourquoi être flexitarien? Parce qu’on peut aller chercher une meilleure alimentation, un angle écologique ou d’achat local, un aspect économique… le terme est une invention marketing pour expliquer le cadre dans lequel on s’alimente.
Ça ressemble à quoi?
Comme le but est de limiter sa consommation de viande et de poisson sans l’éliminer pour autant, tout est permis au niveau de la créativité.
Beaucoup de recettes keto permettant de remplacer le pain, la pâte à pizza ou les féculents par des options qui se veulent « sans sucre » par la bande deviennent protéinées.
Aussi, les substituts de viandes sont au centre des choix possibles. De plus en plus d’options goûteuses, santé et dont la texture est vraiment intéressante existent. (Qui a envie de manger du caoutchouc? Personne. Il n’y a donc pas de compromis à faire pour ces options. Ça doit être bon, un point c’est tout.)
Quelques trucs :
Pour les enfants et moi, je commence presque tous les repas en plaçant un plat de crudités sur le coin de la table avant même l’heure de manger. (Le but est qu’au moment où les enfants ont vraiment faim, le premier aliment qu’ils ingèrent soit nutritif. Ainsi, si le légume dans l’assiette ne leur plaît pas, leur portion de légumes frais est déjà passée, coupée aux allures d’une collation pour patienter.)
Si le légume servi en crudité est moins populaire, je l’accompagne de petits morceaux de fromage ou d’une trempette protéinée faite à base de fromage ou d’humus au goût doux et passe-partout. (C’est une façon de leur faire manger un peu de protéines avant même le début du repas.)
Les matins de fin de semaine, un plateau avec des fruits, du yogourt, des fromages, du granola et des muffins se mange comme s’il était rempli de chips. Quand les enfants ont vraiment faim, leurs petites mains trouvent les aliments disponibles. Il suffit de chercher des options nourrissantes et les repas sans viandes deviennent diversifiés, intéressants et loin de l’option « toasts » ou « céréales » traditionnelle. (Les muffins, par exemple, peuvent être protéinés s’ils sont faits en suivant une recette où le sucre et la farine ne sont pas les premiers ingrédients.)
Lorsqu’ils sont coupés finement et même, limite, hachés dans une sauce nappée de fromage, les légumes tels que le chou-fleur, le brocoli, la patate douce et la courgette passent inaperçus dans un plat de pâtes. Une combinaison de pâtes alimentaires protéinées (il y a tellement d’autres options que le blé) gratinées avec un fromage de qualité sur le dessus fait des plats de pâtes une option facile et santé.
Si votre objectif est de faire 1 souper végétarien par semaine, c’est déjà un bon début. Ça permet d’initier la famille aux choix écologiques, économiques et aux bonnes options santé pour varier l’alimentation et ouvrir les œillères de tous aux options possibles.
Le BBQ là-dedans?
Le BBQ est au centre de tout! Le matin, les crêpes, les omelettes baveuses et les gaufres maison font partie des plaisirs de la vie! Autrement, les galettes végétariennes savoureuses font d’excellents burgers sur le gril. Effectivement, les produits « sans viande hachée » sont aussi bons avec les marinades sèches Texas, Explorateur, Montréal et Argentina BBQ Québec (mes choix préférés) que la viande l’est.
Pour ceux qui préfèrent les saucisses, les saucisses végés dans un hot-dog gourmand de type européen avec de la sauce Colonel Moutarde BBQ Québec, de la laitue, des cornichons, du fromage à la crème, des carottes râpées et de la coriandre sont un vrai délice. Les brochettes végés sur le BBQ, elles? Je vous en reparle prochainement. Le plaisir des brochettes vient de pair avec l’été, les BBQs et les rassemblements amicaux sur le bord de la piscine.
Qu’on se comprenne bien, j’adore mon steak, cuit à la perfection, goûteux, parfaitement assaisonné, je le mange sans culpabilité. Le must? L'accompagner de champignons, d’asperges ou de haricots verts beurrés, de pommes de terre pilées et de verser de la sauce au poivre sur le tout. Lorsque j’ai le bonheur de manger un steak, j’y vais sans culpabilité, je le savoure et j’en profite à fond. On le choisit nourri à l’herbe et sans OGM, on fait tout ce qu’il faut pour faire notre part.
Le lendemain midi, toutefois, j’opte pour une salade de légumineuses garnie de noix, de fromage, de fruits et de légumes croquants, une soupe-repas nourrissante, un poké végé ou une recette de pâtes réconfortantes. La viande a sa place dans mon assiette, mais je cherche juste à choisir laquelle plutôt que de lui donner tout l’espace sans même y réfléchir.
Et vous, combien de repas sans viande mangez-vous par semaine?